Nos propositions phares : 

• Nous lancerons une large concertation afin de lutter contre la pénurie de médecins.
• Nous faciliterons la pratique du vélo, de la marche et de la course à pied dans la vie de tous les jours.

On l’a vu pendant la crise de la COVID, la commune peut être un acteur important de la santé. La santé, ce n’est pas que l’absence de maladie. C’est le bien-être au quotidien: dans sa maison, dans son travail, mais aussi dans son quartier ou son village. La commune peut donc travailler à ce bien-être à travers ce qu’elle met à disposition des citoyen·ne·s : enseignement de qualité, outils culturels, action sociale et CPAS, qualité de l’environnement et du cadre de vie, accès aux sports, accès à la nourriture de qualité, action de prévention et promotion santé, etc. C’est ce qu’on appelle la Promotion de la Santé. La santé devient l’affaire de toutes et tous au niveau communal. La maison de la santé sera notre outil privilégié pour cette politique

Il est essentiel d’encourager les actions citoyennes à tous niveaux. Dans le domaine de la santé, elles peuvent avoir un impact très positif, tant sur le bien-être physique que mental des habitant·e·s. D’autre part, la commune, même sans gros moyens financiers, peut soutenir des initiatives salutaires pour la santé de la population.

Les habitant·e·s doivent être partenaires des actions communales de santé : de la définition et du choix de ces actions jusqu’à leur mise en œuvre. En ouvrant le dialogue entre la commune et les citoyen·ne·s, on peut aider à renouveler la démocratie. Pour développer de telles actions, il faut travailler de façon participative, c’est à dire avec des groupes d’habitant·e·s concerné·e·s par une même thématique. Ces groupes, avec le soutien du personnel communal, vont pointer les problèmes à traiter et proposer des solutions, des moyens afin d’améliorer le bien-être de la population. Ceci se fera via les conseils consultatifs (conseil communal des adolescents, conseil communal des enfants, ..,) et les groupements (COJM, Comité omnisport, etc.).

La crise COVID que nous avons vécue a mis en avant la nécessité d’être solidaires face aux enjeux de santé publique. De nombreux citoyen·ne·s ont commencé à fabriquer des masques, des voisin·e·s se sont venu·e·s en aide, etc. Certaines communes ont profité de ces moments de solidarité pour déployer leur action de santé publique. Par exemple, pour la distribution des masques auprès du personnel soignant, l’organisation des centres de vaccination avec les médecins de première ligne, etc. Toutes ces actions ont montré que la commune avait un rôle à jouer dans le lien entre les citoyen·ne·s et les acteurs de santé sur leur territoire.

La santé doit être une politique prioritaire et constante de la commune, à travers chacune de ses actions. Des logements sociaux vont être aménagés ? Prévenons les pollutions intérieures, les accidents domestiques, etc., et travaillons avec les habitant·e·s des logements. Une nouvelle école est en projet ? Réfléchissons à l’accessibilité, à la verdurisation de la cour de récréation, à la sécurité routière, à la circulation autour de l’école pour tous les usagers et toutes les usagères (piéton·ne·s, cyclistes, automobilistes), aux aménagements des carrefours et des passages piétons tout proches, etc.

Faciliter l’accès aux soins de santé

• Nous lancerons une large concertation afin de lutter contre la pénurie de médecins.
• Nous veillerons à renforcer la collaboration et la coordination entre les acteurs de la prévention et de la promotion de la santé afin de permettre la cohérence dans les déclinaisons des politiques de santé et d’action sociale. Cette concertation doit également permettre de soutenir, renforcer et optimaliser les services/offres existants, notamment en renforçant leur expertise et leur visibilité.
• Nous élaborerons le plan de cohésion sociale avec, comme principale préoccupation, l’accès au droit à la santé pour tous. Nous serons attentifs à la pénurie de médecins ainsi qu’ à l’accessibilité géographique et financière
• Nous soutiendrons les initiatives citoyennes qui souhaitent mettre en place des groupes de parole à destination de groupes spécifiques des habitant·e·s atteint·e·s de maladie chronique afin de les aider à développer des projets de vie qui tient compte de la maladie. Par exemple, nous leur faciliterons l’accès aux  locaux communaux.
• Nous soutiendrons la mise en place de structures médicales pluridisciplinaires qui répondent de plus en plus à une demande des acteurs de la santé.
• Nous soutiendrons l’installation d’associations de soins intégrés (maisons médicales, etc) au forfait ou à l’acte en fonction de la réalité socio-économique de notre commune…
• Nous soutiendrons la concertation et la collaboration entre les différents acteurs de l’aide et du soin afin d’augmenter l’accessibilité à leurs services pour les citoyen·ne·s, afin que la santé physique, mentale et sociale puisse être abordée de manière intégrée et globale.
• Nous développerons les “circuits d’accessibilité universelle” pour favoriser la mobilité douce favorable à la santé physique et mentale (poussettes, personnes âgées ou ayant des difficultés dans la marche, PMR) afin qu’elles préservent leur autonomie et leur capacité de subvenir à leurs besoins.
• Pour de meilleurs soins en santé mentale, nous organiserons des permanences avec des psychologues dans les CPAS, les écoles, les lieux d’aide et de rencontres… grâce aux financements renforcés des réseaux de santé mentale pour des interventions individuelles et/ou de groupe en fonction des besoins. Nous soutiendrons aussi les services de santé mentale.
• Nous veillerons à ce que l’attention à la dimension « santé » soit intégrée, de manière transversale, dans l’ensemble du plan de cohésion sociale et de manière plus générale dans toutes les politiques communales. Nous veillerons à la bonne articulation du travail du CPAS et des services de l’action sociale sur tout ce qui touche à la santé (plan canicule, aide à domicile, repas à domicile, carte médicale, etc.).
• Nous soutiendrons par des budgets participatifs les initiatives citoyennes qui permettent de bouger et manger correctement, se reconnecter à l’environnement et au vivant, créer du lien social dans une perspective de santé, de bien-vivre et de bien-être.
• La commune, en collaboration avec les associations de terrain, facilitera la mise en avant de problématiques de santé publique, comme des actions de sensibilisation au dépistage lors de la semaine du cancer du sein.

Faire de la santé une politique communale transversale

• Nous continuerons à collaborer avec le Réseau Ville Santé de l’OMS. La prise en compte de la santé passera aussi par la désignation d’un·e échevin·e responsable de la santé et de la qualité de la vie ainsi que par un personnel communal formé à la Promotion de la Santé. Ceux-ci travailleront avec le Service Local de Promotion de la Santé de l’arrondissement et développeront des actions concrètes aux côtés de groupes d’habitant·e·s. Nous contacterons des communes travaillant déjà en ce sens afin de relancer un réseau de « Communes en Santé »
• La collaboration entre les administrations communales (y compris celle du CPAS) concernées par les projets « santé » sera développée, afin d’enrichir et d’améliorer l’efficacité. Nous veillerons à associer aux actions les acteurs de terrain travaillant déjà aux côtés de la population.
• Nous poursuivrons le programme Viasano afin de développer durablement un mode de vie sain dans tous les aspects de la vie quotidienne.
• Nous soutiendrons et mettrons en œuvre la généralisation de l’Éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS) dans toutes les écoles.

Santé-Environnement

• Nous travaillerons sur une charte d’achat de matériaux sains, visant à réduire l’exposition aux polluants intérieurs, et ce pour les peintures, les isolants, les produits de nettoyages, etc.
• Nous proposerons des logements de meilleure qualité. Nous travaillerons sur l’offre de logements publics afin de les rendre plus sains. De plus, toutes les activités de rénovation et de sensibilisation seront facilitées.
• Nous adopterons un règlement sur l’épandage de produits phytosanitaires toxiques à proximité des habitations et des lieux communautaires comme les terrains de sport, les écoles, etc. Le règlement vise en premier lieu à interdire l’épandage des produits lors d’activités prévues sur ces espaces et ensuite à la mise en place d’une zone tampon cultivée sans produits phytosanitaires.
• Nous ferons de la commune une commune auto-off, via la mise en place d’une signalisation appropriée. Être auto-off, c’est couper son moteur lorsque le laisser tourner n’est pas nécessaire. Pour préserver la santé (et particulièrement celle des enfants), pour préserver l’environnement et pour économiser de l’argent et du carburant.
• Nous améliorerons la qualité de l’air en ville.

Développer le sport pour toutes et tous

• Nous maintiendrons l’offre sportive (activités et équipements) afin de rendre l’activité physique accessible à toutes et tous. Nous favoriserons notamment la mise en place d’associations sportives pour les personnes en situation de handicap.
• Nous faciliterons la pratique du vélo, de la marche et de la course à pied dans la vie de tous les jours.
• Nous mettrons en place et développerons des espaces de sport dans l’espace public afin de rendre le sport accessible à toutes et tous : parcours vita, machines de sport publiques, agora, skate parc, etc. Ces espaces pourront également être animés par la présence de groupements/professeurs de sport/animateur social etc.