Toutes les propositions

Augmenter la solidarité avec les personnes en difficulté

Nos propositions phares : 

  • Nous créerons des lits en suffisance pour que personne ne soit obligé de dormir dans la rue.
  • Nous lutterons contre toute forme de violence intra-familiale, et notamment les violences faites aux femmes.

Une commune où il fait bon vivre, c’est une commune à la fois conviviale et solidaire : les habitant·e·s s’y côtoient, échangent et réalisent des projets communs.

Chaque personne, quel que soit son genre, chaque enfant doit pouvoir manger à sa faim, dormir dans un logement de qualité et en sécurité conformément à la dignité humaine. Chacun·e doit pouvoir bénéficier d’un filet de sécurité lors d’un accident de la vie ou d’un passage difficile. Sans être montré du doigt, en toute dignité. Nous devons également mettre en place les conditions sociales et collectives qui permettent à chacun·e de pouvoir être autonome au maximum dans sa vie quotidienne et dans ses choix, et qui donnent une base à la confiance sociale afin que les citoyen.ne.s aient l’envie de participer à la vie de la cité.

Même si de nombreux leviers pour lutter contre la précarité et pour combattre les inégalités relèvent d’autres niveaux de pouvoir, la convivialité et la solidarité s’organisent aussi au niveau communal.

Affaires sociales : tous les leviers au service de la solidarité !

  • Nous mettrons à disposition des citoyen.ne.s des biens et services collectifs en suffisance et de qualité : crèches, maisons de repos, logement social, logements d’urgence et de transit, espaces numériques, repas à domicile, salon lavoir collectif, magasin solidaire, accueil extrascolaire, écoles de devoir. Une attention toute particulière sera accordée à l’accès des personnes plus précarisées (notamment en termes d’information, d’accès financier… notamment via les comités de quartier) et à la mixité de ces lieux de vie collective.
  • Nous soutiendrons la solidarité dans les quartiers en désignant des animateurs qui seront chargés d’épauler des comités de quartiers. Ils disposeront de budgets afin de mettre œuvre des action destinées à créer du lien entre les habitants et/ou améliorer le cadre de vie.

CPAS, services sociaux, services collectifs – soutien à l’associatif

  • Nous veillerons à ce que la commune donne à son CPAS les moyens financiers suffisants pour lui permettre de remplir l’ensemble de ses missions et de développer/maintenir des services innovants capables de répondre aux besoins spécifiques des bénéficiaires (insertion sociale, médiation de dette, action logement, insertion socio-professionnelle, soutien à domicile, épicerie sociale, etc.).
  • Nous développerons/maintiendrons des services sociaux adaptés (service énergie, médiation de dettes, service logement, etc.) et renforcerons leur accessibilité via une intervention financière dans les tarifs des services proposés, mais aussi en octroyant une dotation communale suffisante au CPAS.
  • Nous élaborerons le plan de cohésion sociale (PCS) en concertation avec le monde associatif, les organisations syndicales et les travailleurs de terrain.
  •  Nous (re)lancerons un plan transversal de lutte contre la pauvreté et du sans-abrisme. Il sera élaboré, évalué et adapté par un comité d’accompagnement composé de représentants de la Ville, du CPAS et des associations. Nous soutiendrons les associations locales sur les plans humain, financier et logistique. Nous collaborerons efficacement via la création d’une plateforme communale des associations et via des conseils consultatifs. Elles seront fortement impliquées dans la mise en place et la vie des comités de quartier.

Garantir l’effectivité des droits sociaux

Des citoyens, plus nombreux qu’on ne l’imagine, ne bénéficient pas de prestations ou de services auxquels ils pourraient pourtant prétendre. Il s’agit du « non-recours aux droits ».

Ce phénomène touche principalement les personnes et familles les plus vulnérables. Il s’observe dans de nombreux domaines : les minimas sociaux et allocations, l’éducation, la culture, la santé, le logement, l’emploi…

  • Nous rédigerons un document « droits et services » en langage clair à l’attention de tous.
  • Nous développerons le réseau des écrivains publics, en collaboration avec les associations actives dans ce domaine.
  • Nous travaillerons avec les associations pour permettre à l’ensemble des citoyen·ne·s de prendre en main les différents outils numériques. Nous soutiendrons les « cours » intergénérationnels ayant pour but de réduire la fracture numérique.
  • Nous formerons le personnel communal et les enseignant·e·s à la détection de l’analphabétisme et à la relation avec les familles les plus pauvres.

Personnes en situation de handicap

  • Nous développerons une charte communale de l’inclusion de la personne en situation de handicap (responsabilisation de tous les mandataires locaux). Celle-ci balise les enjeux de : fonction consultative – sensibilisation – mobilité – insertion dans l’emploi – inclusion dans les loisirs – accueil de la petite enfance – intégration scolaire.
  • Nous veillerons à mener une réflexion approfondie quant au réaménagement de tous nos bâtiments et infrastructures pour les rendre accessibles aux personnes à mobilité réduite et nous consulterons systématiquement le Conseil consultatif de la personne en situation de handicap (CCPH) pour les projets de construction et de rénovation de bâtiments publics et d’espaces publics.
  • Nous répertorierons les lieux actuellement accessibles aux personnes handicapées et nous soutiendrons le développement de l’European Disability Card (https://eudisabilitycard.be/fr/la-carte).
  • Avec les associations locales, nous procéderons à des marches exploratoires pour identifier les lieux les plus problématiques pour les personnes en situation de handicap.
  • Nous formerons plusieurs membres du personnel communal à la langue des signes afin de garantir un accueil et un accompagnement des personnes malentendantes.
  • Nous faciliterons l’accès des enfants en situation de handicap à l’enseignement ordinaire.
  • Nous mettrons en œuvre des mesures visant à faciliter l’handipreneuriat, qui permettrait à des personnes en situation de handicap qui le souhaitent de lancer leur entreprise.

Familles monoparentales

  • Une attention particulière sera accordée aux parents seuls avec enfants afin de les informer sur leurs droits (SECAL, aides financières, services d’aide et de soutien…).
  • Nous offrirons des « chèques babysitting », à destination notamment des parents seuls bénéficiant d’allocation sociale ou du statut BIM. Les conditions de mise en œuvre sont à réfléchir en fonction des services présents dans la commune (les baby-sitters de la Ligue des familles, des services d’aide aux familles, etc.).
  • Nous veillerons à ce que les crèches communales offrent une possibilité de prise en charge des enfants pour les parents qui se forment et cherchent un emploi mais aussi, occasionnellement, pour d’autres raisons personnelles (santé, naissance, force majeure…).
  • Nous soutiendrons l’ouverture de nouvelles places en crèche et tout projet d’accueil innovant de la petite enfance ou de haltegarderie, pour les parents qui se forment et cherchent un emploi.

Personnes sans domicile fixe

  • Nous développerons, avec les acteurs de terrain et le CPAS, l’accès au logement des personnes sans domicile fixe car c’est souvent un élément déterminant dans leur réinsertion.
  • Nous travaillerons, en collaboration avec les services sociaux de la commune, sur les « moments de rupture » (sorties de prisons, d’hôpitaux, de foyers pour jeunes, de centres d’accueil pour réfugié·e·s, etc.). De nombreuses personnes se retrouvent à la rue par suite d’une mauvaise prise en charge à la sortie de ces institutions. Nous développerons des collaborations avec ces institutions dans une approche préventive et intégrée pour les personnes les plus à risque.
  • Dans les quartiers les plus fréquentés, nous déploierons un réseau de toilettes, de points d’eau et de casiers à destination, notamment, des personnes sans domicile fixe.

Usagers et usagères de drogues

  • Nous soutiendrons toutes les associations de prévention et de réduction des risques (RDR).
  • Nous mettrons en place des actions visant à sensibiliser la population à réduire leur comportement à risque en matière d’usage de drogues.

Égalité de genre et égalité des chances

  • Nous mettrons en place un conseil consultatif à l’égalité des genres et des chances. Nous développerons un service communal pour le développement d’actions spécifiques.
  • Nous accorderons une attention particulière à la prise en charge.) des personnes victimes de violences intra-familiales (hébergement, suivi médical, etc.).
  • Nous lutterons contre les violences intrafamiliales : participation à la campagne « Ruban blanc », réalisation de flyers d’information, soutien aux associations, mise en place d’une maison « bas-seuil » (c’est-à-dire un accueil qui ne fait pas de l’élaboration d’un projet cohérent une condition préalable, mais une possibilité ouverte)..
  • Nous féminiserons l’espace public : installation de plaques de rues dans l’espace public pour rendre hommage aux femmes illustres et organisation de balades guidées thématiques dans la commune.
  • Nous lutterons contre la précarité menstruelle.
  • Nous mettrons en place une déclaration « Arc en ciel » mettant clairement en évidence les objectifs de la politique de la ville pour les LGBTQIA+

La commune actrice de l’insertion socioprofessionnelle

  • Nous renforcerons, en collaboration avec le CPAS, le recours aux articles 60 et 61, en veillant particulièrement à ce que la formation des usagers et usagères soit qualifiante et en travaillant à des partenariats et des stratégies de réinsertion avec les acteurs publics et associatifs, afin de maximiser la remise à l’emploi et de contrer les effets de seuil lorsque le bénéficiaire arrive à la fin de son contrat Article 60.
  • Nous soutiendrons toutes les formes non marchandes de création d’emplois et tous les projets innovants de formation et accompagnement des personnes sans emploi en renforçant nos échanges et collaboration avec le FOREM et l’Instance Bassin Emploi Formation Wallonie Picarde (IBEFE).